Trois années saisonnières dans la soute d’un chêne rouvre
A respirer les brindilles saoules tombées par terre
A inventer des proverbes végétaux
A ne pas penser plus haut que la mousse
Trois hivers en plein mélange de flocons et de duvet rescapé des pigeons voyageurs en congé sabbatique
Trois printemps de bourgeons et d’oiseaux noirs coupant court aux combats d’insectes risque-tout..
Trois étés de sagesse à attendre que les sources remontent en silence jusqu’à la bouche.
Trois automnes sans autres nouvelles de l’hémisphère opposé que le bruit de la sève qui reflue dans les racines crevant le granite.
Trois années à ne pas commettre d’impair
Entre l’homme, et l’arbre, comme l’enfant, ici-bas.
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